Suicides en série à l'ONF

Le parisien 22/07/2011

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Suicides à l'ONF : le gouvernement promet de «mieux accompagner» les agents

Publié le 22.07.2011, 07h39 | Mise à jour : 10h28

Vingt-quatre suicides ont été recensés à l'ONF depuis 2005 et quatre depuis le 20 juin, le dernier en date étant survenu mardi dans l'Allier où un agent de 59 ans a mis fin à ses jours. | AFP/ARCHIVES

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Quatre suicides en un mois : chez les agents de l'Office national des forêts (ex- gardes forestiers), l'heure est grave. Réductions d'effectifs, climat social tendu, conditions de travail difficiles... La profession connaît une crise retentissante. Le gouvernement, qui demande des mesures d'accompagnements urgentes, reconnaît ne pas savoir réellement comment endiguer le malaise.
L'un des ministres de tutelle, Bruno Le Maire (Agriculture) a reçu jeudi le directeur général de l'ONF Pascal Viné et exigé un renforcement de «l'accompagnement personnel, afin de mieux prendre en compte les difficultés de chacun, éviter les situations d’isolement et soutenir les agents les plus fragiles».
 
Depuis 2005, pas moins de 24 employés ont mis fin à leurs jours. Le dernier suicide en date, celui d'un agent de 59 ans vivant dans l'Allier, s'est produit mardi, la veille du Conseil d'administration de l'ONF, où 600 nouvelles suppressions de postes ont été annoncées. 

Le PS dénonce la suppression d'un emploi sur cinq depuis 10 ans

L'autre ministre concernée, Nathalie Kosciusko-Morizet (Environnement), elle aussi, semble être prise de court. Elle admet d'elle-même que «la question du suicide est une question humaine compliquée et qu'elle n'a pas de solution idéale, là tout de suite». 

Le PS, lui, juge l'attitude du gouvernement «scandaleuse». Pour le secrétaire national du PS chargé des services publics, Razzy Hammadi, le gouvernement «ignore volontairement les effets de la Révision générale des politiques publiques, tels que la suppression d'un emploi sur cinq depuis 10 ans, la dégradation des conditions de travail ou bien encore l'annonce de la suppression de 700 postes d'ici 2016 ».

L'ONF, qui compte aujourd'hui 9 500 salariés, a perdu plus du tiers de ses effectifs en 25 ans.

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Note de mobbingdock : ce type de fait est classé "faits divers" ; dans l'absolu, le mobbing au travail a un tel coût, qu'il serait sage de le classer dans la rubrique "économie" ... le mobbing n'a aucune rentabilité ; ni socialement, ni économiquement. Quant à la perte huùaine, elle est inestimable.